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Séquence d’acquisition avec Kstars-Ekos

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Voici comment je procède avec Kstar-Ekos-Astap :

Mon télescope se trouve dans mon jardin, je l’installe en général pour plusieurs jours. Après avoir activé l’alimentation, je fais donc avant chaque observation une vérification/correction de la mise en station avec le viseur polaire RAPAS astrophysic, cela prend quelques secondes et c’est d’une redoutable efficacité. Je réalise également une synchronisation de ma monture à l’aide d’une étoile particulière ansi que la mise au point sur cette étoile à l’aide d’un masque de Bathinov. Le tout prend seulement quelques minutes. A l’ancienne …

La monture, l’APN ou la caméra, le capuchon DSD FP2, l’alimentation, sont reliés à la RPI5.

Depuis mon PC sous Linux Mint, dans mon salon, je lance VNC. J’obtiens l’écrans de la RPI5 sur mon PC et lance Kstar-Ekos.

Je choisis un profil de matériel préalablement créé en choisissant mon matériel dans la liste des pilotes installés:

Si tout va bien une fenètre apparait alors avec autant d’onglets que de pilotes et tout doit être au vert ! Sinon… il faut trouver ce qui ne va pas…

La fenêtre principale d’Ekos apparait avec de nouvelles icones .

La première chose à faire est de connecter la monture en cliquant sur l’icone correspondant à la monture et de connecter celle-ci en cliquant sur « ON ». On voit apparaitre les coordonnées de la monture. Je choisis alors ma « cible » , ici SH2 101 (en cliquant sur la loupe)

La monture se déplace… ce que l’on peut vérifier en observant l’évolution des coordonnées. On peut aussi voir dans Kstars le déplacement de la monture sur la carte du ciel. On peut aussi utiliser la fenêtre réduite en cliquant sur controle de la monture:

Je vérifie ensuite l’alignement (il faut avoir installé sur la RPI le logiciel ASTAP) en cliquant sur l’icone d’alignement , on obtient la fenètre suivante. Il faut alors lancer l’acquisition et la résolution (en ayant renseigné quelques paramètres : Durée, iso ou gain)

A noter: qu’il faut avoir au préalable renseigné le « train imageur »: (en cliquant sur le « crayon ») . Au passage, on remarquera que j’ai également indiqué la présence de la « boîte à flat FP » qui est en fait mon capuchon motorisé avec boite à flat intégré » afin que celui-ci soit géré lors des séquences photos (Lights, darks , flats)

Les appareils qui apparaissent dans les boites à onglet, proviennent des pilotes INDI installés et de ce que vous avez renseigné à l’aide du bouton « Telescopes et Objectifs ». Ce qui est à faire au moins une fois.

Après chaque prise de vue, Ekos fait appel à ASTAP qui identifie le positionnement du train imageur sur le ciel et corrige pour que la cible soit au centre. Le process se termine lorsque la cible est dans la zone verte .

A ce moment , je peux envisager de faire une photo de test pour estimer le temps de pose. Je bascule sur la fenêtre de prise de vue :

Je règle mes paramètres de prise de vue et lance un « apperçu » (petite icone bleue) et si cela me convient, je peux préparer et lancer une séquence de plusieurs poses. N’ayant pas de rotateur, je n’ai pas utilisé cette option.

Il est alors intéressant d’enregistrer sa séquence dans un fichier. La séquence contient les paramètres de prise de vue mais n’est pas liée à une cible particulière. (voir icones au dessus de la file d’attente de séquence)

Les darks et flats peuvent être gérés comme les « lights » il suffit d’indiquer « flat » ou « dark » dans le type:

On peut aussi vouloir « parquer » la monture avant de lancer les darks et les flats en automatique , il suffit alors de cliquer sur l’icone « calibration » et de demander de parquer la monture dans la création de la séquence :

Si on a pris soin de se créer des fichiers séquences avec différents temps de pose, différents nombres de poses, différents gains ou ISO, lights , darks ou flats, on peut envisager d’enchainer plusieurs séquences . Personnellement , ne faisant plus d’autoguidage, ma monture étant suffisamment stable et ayant opté pour des poses assez courtes je préfère faire des séquences entre 30 et 50 poses sur le même objet et je demande à Ekos de refaire un alignement entre chaque séquence. Je me focalise sur un seul objet par nuit.

Le séquenceur propose un graphique qui tient compte de la lune, de la hauteur de l’objet .On peut alors voir à quelle heure se termine l’ensemble des séquences, à quelle heure on atteint le méridien .

Le séquenceur s’occupe du retournement au méridien( vérifier que la case retournement au méridien est bien cochée dans la fenêtre de gestion de la monture avec la valeur qui vous convient- ici 5°) ; réalise l’alignement (ou pas) , gère mon capuchon-écran_à_flats et park la monture à la fin de la dernière séquence.

Vous pouvez : soit programmer l’heure de début, soit utiliser « dès que possible ». Le séquenceur procède à toutes les vérifications: monture, capuchon (ouverture ou fermeture selon le besoin) , allumage pour les flats et acquisition.

Le lendemain … il suffit de lancer une session VNC sur mon PC Linux pour de nouveau avoir la RPI5 sur mon écran.

Je vérifie la présence des fichiers acquis pendant la nuit. Pour les récupérer sur mon PC j’utilise « sftp » :

Dans la fenêtre de l’explorateur de base je tappe la commande suivante : sftp://192.168.8.134 (l’adresse IP de mon PC de bureau), je rentre le mot de passe … J’utilise un couper_coller classique pour déplacer les fichiers acquis dela RPI vers un dossier du PC.