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Gérer son installation Astro avec Raspberry Pi 5

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Cerizols – Octobre 2024 –

Voici quelques éléments issus de mon expérience personnelle pour gérer une installation « astro » avec une carte Raspberry Pi5 en partant de …rien. Sans utiliser une distribution Stellarmate ou Astropibox ou autre… Avantage: la maitrise totale du système et ne pas se trainer des tas de trucs inutiles .

J’ai personnellement opté pour le setup RPI5 suivant , qui me sert également de (trans)portable…:

  • Raspberry Pi 5 avec 8Go de ram
  • Boîtier PCIE avec ventilateur intégré, pour Raspberry Pi 5 Argon Neo 5 M.2 NVcloser
  • Disque SSD NVME 500Go génération 3 . le système boot dessus. voir la doc ici .
  • Ecran tactile 15,6 full HD 1920×1080 waveshare -( autonome 4 ou 5 h)
  • Souris + clavier Logitech Peblle 2 K480s et M350s. reconnus facilement et autonomes
  • Monture Astrophysics Mach1 de 2011 . Pour que le pilotage soit complet il est necessaire de changer un circuit du boitier. On peut alors controler complètement la monture avec le pilote INDI Astrophysics V2. Lorsqu’on installe Kstars-Ekos sur le RPI5, ce pilote est automatiquement installé.
  • Acquisition :
    • Boitier Canon EOS Ra
    • Camera ZWO ASI662MC
    • Canon 5DMII
    • LUMIX L1 (très ancien)
  • Optiques :
    • C9,25 ( avec ou sans réducteur 0,7) avec EAF ZWO
    • Objectif Canon 400 f2,8
    • Lunettes : Vixen FL80 et 61 EDPH
  • Annexe : Camera Allsky réalisée sur la base d’un RPI4.
  • Voir le schema de l’installation >>>>
  • Capteurs de température pour piloter les chauferettes des objectifs
  • En projet :
    • Fermeture et ouverture motorisée du C9,25

Après quelques essais sur d’autres distributions, j’ai finalement opté pour le système Raspbian officiel. J’ai installé tout d’abord une carte micro SD en suivant les documents officiels. En suivant la doc indiquée ci-dessus, j’ai pu booter sur le disque SSD NVMe et ne plus avoir besoin de la Micro SD qui peut servir de sauvegarde éventuellement.

Après plusieurs essais, j’ai opté pour les logiciels suivants que j’ai installé directement à partir de l’outil de base de la Raspi (on peut aussi, ce que j’ai fait… installer synaptic, le gestionnaire de paquets ). Pas de stellarmat, d’astropibox, je reste maitre de mon installation…c’est un choix!

Liste des logiciels installés avec le gestionnaire de paquets du RPI5:

  • KStars/Ekos qui ne font qu’un ! KStars est plutot le « planétarium », Ekos s’occupe du pilotage, de l’autoguidage … en fait de tout. Et à l’usage, Ekos est très très bien !
  • les pilotes Zwo : Indi-asi , Indi-gphoto. Les pilotes Indi pour Astrophysics sont installés par défaut.
  • Stellarium
  • La ‘suite’ Indigo avec ain-imager , qui n’a rien à voir avec Indi. En fait, après l’avoir testé, je trouve ain-imager assez fluide et dans certain cas , cela peut être intéressant.
  • Firecapture pour le planétaire avec la camera ASI662MC
  • Ser-Player pour visualiser un fichier SER
  • J’ai aussi installé SIRIL pour pouvoir faire un pétraitement des images éventuellement . De façon générale j’utilise Pixinsigth mais la version pour Raspberry Pi n’existe pas (encore ?)
  • PHD2 pour éventuellement se substituer au guidage d’Ekos . Il n’existe pas de version exécutable directement pour la RPI5 mais l’installion depuis le code source et la compilation s’execute sans problème en suivant la documentation ici .

La Mach1 est équipée d’un boitier disposant de 2 ports séries , pas d’USB, pas de wifi, pas de bluetooth ! Je dispose d’un cable USB/série. branchement sur la Raspi … et test ! Je crée avec Ekos un « profil » Mach1 + EOSRa et je connecte : CA MARCHE !

Pour la monture : Pilote INDI [AstroPhysics V2] . J’ai du changer le chipset de la Mach1, mais cela s’est fait sans aucun pb. J’ai cette monture depuis 2011 et je trouve que la possibilité de l’upgrader 13 ans plus tard est quelque chose de remarquable.

Pour L’EOS Ra: Pilote [Canon DSLR] , il est nécessaire de donner la résolution et la taille du pixel. La connexion se fait en USB. Il est nécessaire de « démonter » le Canon dans le gestionnaire de fichier, sinon Linux prend la main et considère la carte SD du boitier comme un périphérique de stockage.

Pour la camera ZWO, le pilote [ZWO CCD] permet de reconnaitre imédiatement l’ASI662MC aucun pb.

Je ne parviens pas (plus) à faire reconnaitre mon 5DMII ni à le ‘monter’ d’ailleurs, l’USB doit être HS.

Le Lumix lui est reconnu comme périphérique de stockage mais il n’est pas prévu pour être piloté à distance (trop vieux). J’ai du faire un script Python pour l’utiliser de temps en temps + Arduino + module HC06 bluetooth + petite appli maison pour Android (merci AppInventor) comme interface.

L’autofocus ZWO est reconnu sans problème , pilote Indi [ASI EAF]

Après lecture du site Indigo, il n’existe pas de pilotes pour monture Astrophysics…mais INDI fonctionne très bien.

Par contre, une fois le serveur Indigo lancé, Ain-Imager se charge de gérer le Canon EosRa et l’ASI 662MC sans pb.

Firecapture étant dédié ax caméras astro, je l’ai uniquement connecté à l’ASI 662MC , aucun pb !

Le pilotage se fait depuis mon PC de bureau sous LinuxMint 22, à l’aide de VNC. Afin de pouvoir « orchestrer » tout cet ensemble sur la RaspberryPi 5, j’ai écrit quelques scripts en python :

  • Lancement de divers logiciels
  • Arret différé de l’alimentation
  • Lancement et contrôle des différents serveurs Indi,Indigo
  • quelques utilitaires , création de time lapse etc…

réunis dans une interface graphique « monastro.py » …A suivre.